On peut noter que l’arrivée croissante d’Internet dans les foyers avait déjà largement contribué à aider les personnes faisant des recherches sur leur famille. En effet des moteurs de recherches puissants, et des outils de discussions simples ont largement facilité les rencontres et découvertes de certains généalogistes en herbe. Il ne manquait qu’une chose pour améliorer encore les recherches, un système permettant de mettre en place un arbre généalogique de manière collaborative. Le Web 2.0 est arrivé, accompagné de sa croissance incroyable du nombre d’outils divers et variés (inutiles et utiles …), et certaines start-up ont bien compris qu’il y avait là un bon filon à exploiter !

Tout d’abord Geni la nouvelle start-up de David Sacks fondateur de PayPal a été mise en ligne début 2007. Ce service anglophone permet effectivement de créer des arbres généalogiques, mais le gros plus de ce site est le système viral mis en place afin d’élaborer rapidement un arbre généalogique tentaculaire. En effet à chaque fois qu’un utilisateur rajoute une personne à l’arbre, il ajoute en même temps son adresse email et lui envoi une invitation pour l’aider à construire l’arbre. Les membres associés à l’arbre peuvent aussi partager des photos dans cet espace commun, bien que le cœur du service soit la création de l’arbre familial. Seul petit faux-pas de Geni, l’outil marche parfaitement bien dans le cas d’une famille classique, mais dès qu’il y a remariage, et demi-frère tout se complique énormément.

Ensuite un petit nouveau, Kindo, est arrivé en ce début d’année 2008, un clone de Geni, mais cet fois-ci en français. A priori, le service est disponible en 13 langues, et va bientôt permettre de partager des médias. Kindo propose aussi à ses membres de faire plaisir à leurs proches en leurs offrants des cadeaux sélectionnés. On sent donc bien que ce nouveau service est aussi beaucoup plus orienté vers la communication entre les membres d’une famille. Dommage que cet outil ne permette pas de discuter ou partager plus précisément et facilement avec les membres de sa famille.

Pour conclure ce billet, je dirais que le Web 2.0 a réellement contribué à l’amélioration des recherches généalogique, ces deux services en sont le bon exemple. Mais il faudra encore attendre un peu avant d’avoir un service 2.0 qui pourrait nous permettre de rester en contact avec notre famille.